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creuse pour ceux qui réfléchissent et qui pensent.

Ils ont beau dire et beau faire, l’Islam n’a pas les reins assez solides pour supporter une réforme. Le jour où il ne pourra plus être ce qu’il est aujourd’hui, il ne sera plus rien.

Il a vécu de vols et d’emprunts. S’il a pu, de loin, faire quelque illusion, il le doit à la grande idée monothéiste qui lui sert de façade et à trois ou quatre préceptes moraux dont Mahomet a trouvé la formule dans la Bible ou dans l’Évangile.

Quant à son apport personnel, il est tout en incohérence et en immoralité, pour aboutir, en définitive, à cette étrange conclusion d’offrir le vice comme suprême récompense de la vertu.

Si donc la piété ne vaut pas grand’chose, la morale assurément ne pèse pas lourd.

J’ai sous les yeux la lettre d’un professeur de l’Université, la nôtre, qui a passé de longues années, à titre de précepteur, dans les milieux musulmans du nord de l’Afrique, et j’y lis cet aveu : « J’ai connu de très belles âmes chez les