Aller au contenu

Page:Landry - Traité populaire d'agriculture théorique et pratique, 1886.djvu/358

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
354
Traité populaire d’agriculture

3oCe que nous avons dit de l’époque de la semaille, de la céréale dans laquelle elle se pratique, de l’essai de la graine que l’on veut semer, lorsque nous avons parlé du trèfle rouge, trouve ici son application. Il n’y a que la quantité de semence qui n’est pas la même ; elle ne doit pas être aussi considérable. Employé seul, le trèfle blanc se sème à raison de 6 à 8 livres, en moyenne, par arpent.

4oLes soins d’entretien sont ceux que réclament les prairies ou les pâturages, suivant que l’on destine le trèfle blanc à être fauché ou pâturé.

IV.Comme le trèfle rouge, le trèfle rampant peut être utilisé de deux manières :

1oen fourrage vert ;

2oen fourrage sec.

La méthode la plus généralement employée consiste à faire pâturer le trèfle ; elle est soumise aux règles que nous avons énoncées dans l’article consacré à l’étude des pâturages, à leur dépaissance.

La conversion du trèfle blanc en fourrage sec est une opération assez difficile, surtout dans l’exécution du fauchage ; il ne faut pas oublier en effet que cette plante est rampante.

Toutefois, lorsque sa végétation est vigoureuse, ses tiges ne trouvant plus sur la surface du sol l’espace nécessaire à leur développement, prennent une autre direction : elles poussent verticalement et atteignent souvent une longueur de 12 à 15 pouces. Le fauchage est alors rendu plus facile.

On obtient du trèfle blanc un produit aussi abondant que celui du trèfle rouge.