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Page:Landry - Traité populaire d'agriculture théorique et pratique, 1886.djvu/405

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Traité populaire d’agriculture

vion, qui, sans offrir une humidité stagnante, conserve cette fraîcheur qui active la végétation, voilà le milieu qu’il faut au chanvre.

II.Le chanvre vient avant et après les céréales, après une récolte sarclée abondamment fumée ; il se succède aussi à lui-même, pourvu qu’on répète les fumures.

III. — 1o Labour profond à l’automne lorsque ce n’est pas dans une terre légère ; au printemps labour ordinaire en terre forte et labour profond en terre légère, telle est la préparation que doit recevoir le sol. Il faut, en effet, que la racine pivotante du chanvre trouve une terre bien ameublie, si l’on veut que la plante pousse une tige qui paiera d’autant mieux qu’elle sera plus longue.

2oNous donnons dans les quelques tableaux suivants la composition élémentaire du chanvre, celle de ses tiges et de ses feuilles, ainsi que la composition immédiate de ses graines.

Tiges. Feuilles.
Carbone
39,94
 
40,50
Hydrogène
5,04
 
5,98
Oxygène
48,72
 
29,70
Azote
1,74
 
1,82
Cendres
4,56
 
22,00
100,00 100,00

Dans les graines, il y a :

Huile grasse
194
Résine
17
Sucre
17
Extrait gommeux
92
Fibre ligneuse
433
Albumine soluble
247
1,000