principales d’irrigation et celles-ci, au moyen de rigoles secondaires, distribuent leurs eaux sur tous les points qu’on veut arroser.
L’irrigation terminée, on enlève les eaux, aussi promptement que possible, au moyen de rigoles d’écoulement, qui doivent être pour le moins aussi nombreuses que les rigoles d’irrigation.
On distingue trois modes d’arrosement principaux :
1ol’arrosement proprement dit,
2ol’arrosement par submersion,
3ol’arrosement par infiltration.
L’arrosement proprement dit consiste à répandre l’eau sur la surface du sol, en couche très mince, au moyen du système de canaux et de rigoles.
Cet arrosement a pour but unique de rendre au sol l’humidité qui lui manque.
Pour être avantageux, cet arrosement demande que les prairies irriguées soient recouvertes d’une certaine quantité d’engrais, pour réparer l’épuisement du sol auquel il donne lieu de deux manières différentes : d’abord, en provoquant une plus grande production de matière végétale ; en second lieu, en dépouillant le sol délayé d’une partie de son humus.
Elle consiste à couvrir le sol, sur toute son étendue, d’une couche d’eau plus ou moins stagnante, et d’une certaine épaisseur.
Cette irrigation n’est employée que pour l’amélioration du sol et peut se passer de l’emploi du système de canaux et de rigoles.