Page:Lange - Histoire du matérialisme, Pommerol, 1879, tome 2.djvu/675

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21 [page 347]. Müller, Handbuch der Physiologie des Menschen, tome Ier, dritte Auflage, 1837, p.855.

22 [page 347]. Die Phrenologie, von Dr M. Castle, Stuttgart, 1845, p. 27 et suiv.

23 [page 349]. Voir Longet, Anatomie et Physiologie du système nerveux de l’homme et des animaux vertébrés, Paris, Fortin et Masson, 1842, tome Ier p. 757 et suiv.

24 [page 350]. Longet, ibid., tome Ier, p. 683 et suiv.

25 [page 359]. Voir Piderit, Gehirn und Geist. Entwurf einer physiologischen Psychologie, Leipzig und Heidelberg, 1863. Ici, à vrai dire, l’idée de ramener l’activité de l’esprit à l’activité réflexe se trouve encore unie à la distinction insoutenable d’un « organe de la représentation » et d’un « organe de la volonté ». Wundt, qui a non-seulement conçu, mais encore brillamment réalisé une « psychologie physiologique », démontre, p. 828 et suiv. d’une façon très-claire la complète analogie entre les « réflexes composés du cerveau » et ceux de la moelle épinière. — Voir aussi Horwicz, Psychologische Analysen, Halle, 1872, p. 202.

26 [page 360]. Voir Pflüger, Die sensorischen Functionen des Rückenmarks der Wirbelthiere, Berlin, 1853 ; et sur la contre-expérience : Goltz, Die Functionen der Nervencentren des Frosches in den Königsberger medicinischen Jahrbüchern, II, (1860). — Voir un compte rendu détaillé, notamment de la dernière expérience, chez Wundt, Vorlesungen über die Menschen-und Thierseele, Leipzig, 1863, II, p. 427 et suiv. — Voir de plus Wundt, Physiologische Psychologie, p. 824-827.

27 [page 362]. Nous ne sommes donc nullement disposé à regarder le réflexe lui-même comme ce qui répond objectivement à la sensation (subjective) ; cette dernière correspondrait plutôt à la résistance que le réflexe doit surmonter dans l’organe central, de sorte qu’il faudrait admettre d’autant moins de sensation que le cours du réflexe serait moins entravé. Si le réflexe est arrêté par un centre supérieur, il faudra admettre que l’endroit où se produit la sensation est maintenant aussi transféré dans le centre supérieur, et peut-être, chez un animal complet, à cerveau développé, une sensation nette et distincte n’a-t-elle généralement lieu que dans le cerveau, tandis que les faits de sensation des centres subordonnés ne contribuent qu’à l’harmonie du sentiment commun. Ici se présente la très-difficile question de la conscience ; car il est évident que l’on ne peut indiquer aucun degré précis d’un état d’excitation physique dans une partie quelconque des organes centraux, lequel serait en soi et nécessairement rattaché à la conscience, Il semble au contraire que l’entrée d’un état d’excita-