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Cette conférence donnée au Musée Pédagogique, a d'abord été publiée par le Bulletin de la Société française de Pédagogie (numéro 22, décembre 1926), d'après les notes de M. Guibé. Le texte en a été ultérieurement revu par Paul Langevin et réédité par la Revue de Synthèse (Tome VI, numéro 1, avril 1933).

C'est ici que pour la première fois dans l'oeuvre de Langevin, on rencontre une référence explicite à Hegel.


La contribution de l'enseignement des sciences physiques à la culture générale


Conférence faite le 11 juin 1931 au Musée Pédagogique, sous les auspices de la Société française de Pédagogie.


Thomas Henry Huxley (1825-1895), naturaliste anglais, fut l'un des premiers défenseurs des théories de Charles Darwin.

Complément: "Je présenterai encore quelques observations sur les enseignements de la Mécanique et de la Cosmographie. Comme je l'ai rappelé précédemment, la Mécanique dite rationnelle ne peut pas servir de base à une explication générale des phénomènes : elle doit rentrer dans la physique , dont elle ne constitue qu'un chapitre, celui qui concerne les mouvements de la matière prise en masse suffisante; elle ne donne d'ailleurs qu'une première approximation de ce chapitre. Il conviendrait donc d'en enlever l'enseignement au professeur de mathématiques pour le confier au physicien; elle perdrait ainsi ce caractère de science rationnelle et achevée qu'accentue encore le voisinage trop immédiat des mathématiques, alors qu'elle représente en réalité une première approximation de l'aspect le plus superficiel des choses, les lois approchées du mouvement des corps aux faibles vitesses et à l'échelle humaine ou microscopique. De même pour la Cosmographie, également enseignée comme une partie des mathématiques. Cela pouvait s'admettre lorsque l'observation du ciel ne concernait presque uniquement que l'astronomie de position, mais avec les découvertes faites en astrophysique depuis quelques années dans le monde stellaire, et en raison de leur répercussion sur les théories les plus générales de la physique, la cosmographie est devenue indiscutablement une branche de la physique. En résumé, nous avons étudié au cours de cette conférence :

a) la conception que l'on doit se faire de de « culture générale » et de ce qu'elle requiert pour la formation de l'esprit;

b) la forme d'activité du physicien, et comment elle doit se transporter dans l'enseignement en se conformant au développement progressif de l'enfant;

c) la situation actuelle de l'enseignement des sciences physiques et les causes de cette situation;

d) l'indication des réformes et des modifications qu'il est indispensable de faire subir à cet enseignement.

Il serait nécessaire, bien entendu, pour justifier pleinement mes affirmations, de traduire en acte les conceptions que je viens d'exposer par la rédaction de manuels, et de montrer comment il est possible de modifier dans ce sens les horaires et les programmes de l'enseignement scientifique."


Le problème de la culture générale


Conférence prononcée au Congrès de Nice, en 1932, et publiée dans "Pour l'Ere Nouvelle", numéro 81, octobre 1932.


Culture et humanités


Exposé fait par Paul Langevin devant la Commission pour la Réforme de l'Enseignement, le 7 décembre 1944, reproduit dans La Pensée, nouvelle série, numéro 1 (octobre-novembre-décembre 1944), pages 25-31.