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donné seulement aux instants intervient dans l’intégrale, et la condition que celle-ci soit stationnaire permet de déterminer les lois de ce mouvement dans l’intervalle en partant d’un principe dont la signification est purement électromagnétique. On retrouve exactement ainsi les résultats de M. Abraham : Les équations du mouvement contiennent les termes qui dépendent : les uns de l’électron mobile et sont proportionnels, dans l’hypothèse du mouvement quasi-stationnaire, à son accélération, avec des coefficients fonctions de la vitesse, que nous appellerons les masses longitudinale et transversale de l’électron ; les autres de la charge et des champs extérieurs, que nous appellerons les forces et qui sont ceux donnés par M. Lorentz. Le mouvement ultérieur de l’électron est ainsi déterminé par l’état électromagnétique actuel du système.

4. Liaisons dans l’électron. — Pour simplifier l’analyse et n’avoir pas à se préoccuper du mouvement de rotation de l’électron, je considère celui-ci comme une vacuole présente dans l’éther, les intégrales de volume qui représentent les énergies , , des champs électrique et magnétique s’étendant seulement à l’espace extérieur à la surface qui limite la vacuole. On peut supposer comme liaison unique, en dehors de la charge électrique donnée, la forme de cette surface fixée, sphérique par exemple, grâce à une action de nature inconnue, et l’on retrouve naturellement les formules de M. Abraham pour les masses longitudinale et