PRÉFACE DE LA DEUXIÈME ÉDITION
Dans la Préface de la première édition de ces Lectures je disais que,
pour qu’un pareil recueil fût tenu au courant des progrès de la science,
il serait nécessaire de le reviser souvent. J’ai cru devoir, en effet,
après cinq ans, le remanier d’un bout à l’autre.
Ce n’est pas que j’aie renoncé au système qui, en 1890, m’a paru le meilleur. Je pense toujours, pour les mêmes raisons[1], qu’il est impossible à un compilateur de Lectures historiques de rédiger lui-même tous les morceaux qu’il insère, et que, tout au moins quand il s’agit de « Lectures sur l’histoire du moyen âge », il faut préférer, comme plus clairs et plus facilement assimilables, les extraits choisis ou les résumés de livres modernes aux documents originaux[2]. Je crois encore qu’il est bon de