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ET DE LA LITTÉRATURE ARMÉNIENNE

dans un siècle suffit pour recommander le viiie siècle.

Jean IV Oznétzi, patriarche de toute l’Arménie, surnommé le Philosophe. On a de lui plusieurs discours ; un traité contre les Pauliciens ; une explication des offices de l’Église arménienne, un recueil de canons d’anciens conciles[1], et des hymnes.

Étienne, archevêque de Sunik, est surtout connu dans l’église arménienne par quelques belles hymnes en l’honneur de la Résurrection de J. C. Il a traduit en outre plusieurs ouvrages grecs.

Léon Iéretz, auteur d’une histoire abrégée, mais écrite avec élégance et pureté, sur l’origine de l’empire de Mahomet et des Kalifes ses successeurs.

Au ixe siècle, la paix dont jouit l’Arménie sous la sage administration des princes Pacradouni, influait heureusement sur la littérature ; plusieurs écrivains marquent ce siècle littéraire. Forcés de nous borner aux plus intéressants, nous signalerons :

  1. Venise, 1807, 1816, 1834, le texte avec la traduction latine, et nombreuses notes théologiques et philologiques.