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ET DE LA LITTÉRATURE ARMÉNIENNE

Mesrob Iéretz, qui composa une histoire de Saint Nersès-le-Grand[1].

Grégoire Narégatzi[2], écrivain éloquent, poète sublime, le Pindare des Arméniens. Ses élégies sacrées, au nombre de quatre-vingt-quinze, réunissent tous les genres de perfection : style sublime, en prose poétique, pensées élevées et magnifiques. Parmi les nombreuses éditions de cet ouvrage, les meilleures sont celles annotées par le Père Gabriel Avédikian. On cite encore quatre panégyriques, sur la Sainte Croix, sur la Vierge, sur les Apôtres, sur Saint Jacques de Nisibe ; des cantiques et des mélodies chantées dans l’Église arménienne[3].

Étienne Assolik, auteur d’une histoire arménienne, depuis l’origine de la nation jusqu’à l’an 1004 de J. C., histoire estimée, surtout pour l’exactitude des dates.

Moins illustre que le siècle précédent, le XIe offre encore quelques écrivains plus ou moins recommandables.

L’un des plus célèbres est Grégoire Magisdros, auteur de quantité de lettres pleines d’éru-

  1. Madras, 1775 ; avec l’histoire des Orbélians. — Venise, 1853.
  2. Œuvres complètes, Venise, 1827, 1840, etc.
  3. Constantinople, 1774.