de Zohrab et d’Aucher traducteurs de la chronique d’Eusèbe, de R. Trenz, orateur sacré et panégyriste, et de tant d’autres, dont les noms et les œuvres ont contribué à faire la gloire du monastère de S.t Lazare.
Non contents de restaurer la littérature arménienne en l’enrichissant d’éditions très-soignées de leurs propres auteurs, les Arméniens de S.t Lazare l’ont augmentée encore de traductions fidèles de livres d’histoire, d’instruction, de science et de piété, de chefs-d’œuvre littéraires des autres nations. Ainsi ils ont publié en arménien : l’Histoire Romaine, l’Histoire ancienne de Rollin ; — le Discours sur l’Histoire universelle de Bossuet ; — les Aventures de Télémaque, la Vie des Philosophes, l’Éducation des Filles et les Maximes de Fénelon ; — Fleury, Mœurs des Israélites et des Chrétiens, Catéchisme historique ; — Gessner, La mort d’Abel ; — Goldsmith, Abrégé de l’Histoire Romaine ; — Barthélemy, Voyage du jeune Anacharsis en Grèce ; — Florian, Numa Pompilius ; — Pey, Le sage dans la solitude ; — Soave, La logique ; — Tassoni, La religion démontrée ; — Milton, Le paradis perdu ; — Vida, La Christiade ; — Young, Les nuits ; — Buffon, Histoire naturelle des oiseaux ; — Byron, Choix de poésies, etc., etc.