LE HÉROS CORNÉLIEN ET LE « GÉNÉREUX »
SELON DESCARTES
Je ne veux pas revenir sur la question tant débattue de l’influence littéraire de Descartes. La thèse de M. Krantz a été vigoureusement battue en brèche et je crois qu’elle ne tient plus debout. La philosophie cartésienne n’a pas créé la littérature classique ; mais la première s’est développée parallèlement à la seconde ; elles sont effets des mêmes causes, expressions indépendantes du même esprit.
Aux preuves diverses qu’on en adonnées, j’ajouterais cette remarque : que le rapport entre le cartésianisme et la littérature apparaît plus étroit et sensible, quand on examine des écrivains contemporains de Descartes, dont les formes intellectuelles se sont nécessairement déterminées avant la publication de ses écrits, donc hors de son influence. Ainsi, il y a non seulement ana-