Page:Lao-tseu traduit par Jules Besse.djvu/46

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sacrifice ou comme quelqu’un qui gravit une tour interminable au printemps.

Moi, je ne suis que cela : une vanité. Je suis celui de qui l’on ne tire encore aucun indice pour pronostiquer de lui quoi que ce soit.

Je suis comme le nouveau-né qui n’a pas encore souri à sa mère.

Je passe tout mon temps en voiture et je laisse l’impression de quelqu’un qui n’aurait aucune idée du lieu où il va.

Tous les hommes ont du superflu. J’arrive seulement à me faire l’effet de quelqu’un qui a tout perdu.

Quel ignorant je suis ! Quel chaos dans mon esprit !

Le premier venu est extrêmement brillant. Moi, je ne suis que cela : enténébré.

Tous les hommes sont des intellectuels. Je ne suis qu’extrêmement stupide.

Ballotté je le suis comme par la mer. Emporté je le suis comme par un tour-