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Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 10.djvu/261

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est donc le facteur en seul qui doit multiplier l’équation

pour la rendre intégrale. Si était connu, on pourrait abaisser cette équation d’un degré, et réciproquement ; si cette équation était abaissée d’un degré, le coefficient de dans sa différentielle, divisé par donnerait une valeur de cette équation et l’équation (2) sont conséquemment liées entre elles, de manière que l’intégrale de l’une des deux donne une intégrale de l’autre.


IX.

Considérons particulièrement l’équation (3), et faisons d’abord si l’on suppose que deviennent nuls, au moyen d’une même valeur de que nous désignerons par et qui soit indépendante de il est clair qu’en supposant cette valeur satisfera à l’équation (3), et qu’ainsi elle sera une des limites entre lesquelles on doit prendre l’intégrale La supposition précédente a lieu visiblement dans les deux cas de et de car, dans le premier cas, l’équation et, dans le second cas, l’équation rendent nulles les quantités Pour avoir d’autres limites de l’intégrale on observera que, ces limites devant être indépendantes de par le numéro précédent, il faut, dans l’équation (3), égaler séparément à zéro les coefficients de ce qui donne les équations suivantes :

Ces équations seront au nombre si est l’ordre de l’équation diffé-