Ce Mémoire étant une suite de celui qui a paru sur le même objet dans le Volume précédent, je conserverai l’ordre des articles et des numéros. J’ai donné, dans le premier article, une méthode générale pour réduire en séries très convergentes les fonctions différentielles qui renferment des facteurs élevés à de grandes puissances. Dans le second article, j’ai ramené à ce genre d’intégrales toutes les fonctions données par des équations linéaires aux différences ordinaires ou partielles, finies et infiniment petites ; et je suis ainsi parvenu, dans le troisième article, à déterminer les valeurs approchées de plusieurs formules qui se rencontrent fréquemment dans l’Analyse, mais dont l’application devient très pénible lorsque les nombres dont elles sont fonctions sont considérables. Il me reste présentement à faire voir l’usage de cette analyse dans la théorie des hasards.
Tous les événements, ceux même qui par leur petitesse et leur irrégularité semblent ne pas tenir au système général de la nature, en