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THÉORIE DE JUPITER ET DE SATURNE.

Le calcul des altérations qu’éprouvent leurs rayons vecteurs et leurs mouvements en longitude et en latitude se trouve ainsi réduit à des quadratures que l’on peut toujours obtenir par les méthodes connues d’interpolation ; mais, dans la théorie des planètes, la considération des orbites peu excentriques et peu inclinées les unes aux autres peut conduire à des expressions analytiques de ces perturbations et faire connaître la nature des orbites qu’elles décrivent, par des équations fort approchées qui embrassent les siècles passés et à venir.

Pour avoir ces équations, nous reprendrons les formules (5) et (6) des articles IV et V. Si l’on prend pour le plan fixe des et des celui de l’orbite primitive de et que l’on nomme l’angle formé par le rayon et par l’axe des on aura

Si l’on nomme ensuite l’angle que la projection de sur le plan fixe fait avec l’axe des et le sinus de la latitude héliocentrique de au-dessus de ce plan, on aura

on aura ainsi

et les formules (5) et (6) deviendront

(8)
(9)