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THÉORIE DE JUPITER ET DE SATURNE.

tégrale serait peu convergente, les expressions de et de le deviendraient par les diviseurs qu’elles acquièrent au moyen des intégrations successives. Cette remarque, due à M. Euler, est d’autant plus importante que, sans cette convergence, il eût été impossible d’exprimer analytiquement les perturbations réciproques des planètes dont les rapports des distances au Soleil ne diffèrent pas beaucoup de l’unité.

X.

Considérons présentement les valeurs de et de Si l’on fait

la comparaison des termes dépendants des excentricités, dans les équations différentielles (9) et (10) de l’article VII, donnera les deux suivantes :