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THÉORIE DE JUPITER ET DE SATURNE.

JUPITER et de SATURNE. Jupiter et de Saturne et dans la position de leurs aphélies, dépendantes du même angle, et que, les inégalités déterminées dans l’article précédent, représentent des variations dans les nœuds et les inclinaisons des orbites qui dépendent encore de cet angle.

Les coefficients de ces inégalités, étant fonctions des éléments des orbites, varient avec ces éléments ; il faut donc, à la rigueur, substituer dans les expressions analytiques de ces coefficients leurs valeurs déterminées par les articles XVI et suivants ; mais il est beaucoup plus commode, pour les usages astronomiques, de déterminer les valeurs de ces coefficients à différentes époques, et d’avoir ainsi la loi de leurs variations, comme nous l’avons proposé, relativement aux inégalités séculaires des éléments des orbites.

SECTION SECONDE.
théorie de saturne.
XXIX.
Détermination numérique des inégalités de Saturne.

Pour réduire en nombres les inégalités auxquelles nous sommes parvenus dans la Section précédente, il faut connaître les constantes arbitraires qui entrent dans leurs expressions analytiques. Ces constantes relatives au mouvement elliptique de Jupiter et de Saturne sont leurs moyennes distances au Soleil, leurs longitudes moyennes à une époque donnée, leurs excentricités et les positions de leurs aphélies, les inclinaisons de leurs orbites et les positions de leurs nœuds. Les observations ne donnent que les mouvements vrais des planètes ; pour en conclure les éléments précédents, il faudrait connaître d’avance l’effet des perturbations et le retrancher du résultat des observations pour avoir la partie due au mouvement elliptique ; ainsi, la détermination des inégalités de Jupiter et de Saturne et celle des éléments