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THÉORIE DE JUPITER ET DE SATURNE.

de on peut donc représenter cette inégalité de cette manière

et, sous cette forme, elle peut s’étendre à deux mille ans auparavant et à mille ou douze cents ans après 1750.

J’ai trouvé de la même manière que l’inégalité dépendante de l’angle pouvait être représentée ainsi

LVI.

Considérons maintenant les inégalités de Jupiter dépendantes des carrés et des puissances supérieures des excentricités et des inclinaisons des orbites. On a vu d’abord, dans l’article XXXVI, qu’il faut corriger la longitude moyenne de Jupiter au moyen de l’inégalité

et, comme nous avons donné, dans l’article XXXV, la valeur de cette inégalité pour Saturne, aux quatre époques de l’an 228 avant notre ère et des années 132, 1750 et 1950, on aura la même inégalité pour Jupiter en diminuant celle de Saturne dans le rapport de à et en la prenant avec un signe contraire.

Si l’on réduit en nombres l’inégalité de Jupiter dépendante de l’angle et dont nous avons donné l’expression analytique dans l’article XXV, on trouve que cette inégalité, en 1750, était

en calculant cette même inégalité pour l’an 750, j’en ai conclu l’expression suivante

et, sous cette forme, elle peut s’étendre à plus de deux mille ans auparavant et à mille ou douze cents ans après 1750.