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THÉORIE DE JUPITER ET DE SATURNE.
détail dans ses Éléments d’Astronomie. Voici ces observations, réduites au méridien de Paris :
L’an 133 de notre ère, le 17 mai, à temps moyen à Paris, longitude géocentrique de Jupiter était, suivant Ptolémée, de
L’an 136, 31 août, à elle était de
L’an 137, 7 octobre, à elle était de
Enfin, l’an 139, 10 juillet, à elle était de
Ces observations doivent être corrigées, comme celles de Saturne l’ont été dans l’article XLVIII, en les réduisant d’abord à l’équinoxe du 16 septembre de l’an 128 avant notre ère ; pour cela, il faut en retrancher le produit du nombre des années écoulées depuis cette époque, jusqu’à l’instant de chaque observation, par précession annuelle des équinoxes, suivant Ptolémée. Ces longitudes géocentriques deviendront ainsi
Pour les réduire à l’équinoxe fixe de 1750, il faut leur ajouter, par l’article XLVIII, ce qui les change dans celles-ci :
En calculant les longitudes géocentriques de Jupiter pour les mêmes instants, j’ai trouvé les suivantes :
Ainsi les différences de la théorie d’avec les observations de Ptolémée sont respectivement