ce qui donne de retard moyen, plus grand que le précédent de ainsi l’accroissement du retard des marées des quadratures par les déclinaisons de la Lune est à la fois prouvé par les observations des marées du matin et par celles des marées du soir.
En prenant un milieu entre les cinquante-six observations précédentes du matin et du soir vers les solstices, on a pour le retard moyen de la marée du jour de la quadrature vers les solstices à la troisième marée correspondante qui la suit.
En prenant un milieu entre les soixante observations précédentes du matin et du soir vers les équinoxes, on a pour le retard moyen, qui surpasse le précédent de
Nous venons de voir que l’excès du retard des marées syzygies vers les solstices sur le retard des mêmes marées vers les équinoxes, en considérant l’intervalle de la marée du jour même de la syzygie à la marée correspondante du troisième jour qui la suit, doit être à peu près le quart de et par conséquent d’environ Par l’article XXIX, cet excès est de la différence est dans les limites des erreurs des observations.
Le milieu entre les retards précédents des marées quadratures, tant vers les équinoxes que vers les solstices, est ce qui donne pour le retard journalier des marées, près de leur minimum.
Les marées périgées avancent et les marées apogées retardent dans les quadratures comme dans les syzygies ; mais, par les observations, ce phénomène est beaucoup moins sensible dans les quadratures que dans les solstices, ce qui est conforme à la théorie, comme l’on peut facilement s’en convaincre par l’analyse de l’article précédent. Pour m’assurer de cette conformité, j’ai ajouté dans onze quadratures, dans lesquelles le demi-diamètre de la Lune était au-dessous de les retards des marées, depuis les marées tant du matin que du soir, du jour même de la quadrature, jusqu’aux troisièmes marées correspondantes qui les suivent, et j’ai trouvé pour la somme de ces retards. J’ai ajouté pareillement dans les onze quadratures correspond-