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Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 12.djvu/445

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suivant les puissances de à une série convergente et finie, à cause du diviseur Or étant le coefficient de dans ce développement, on a, par le no 15 du Livre III de la Mécanique céleste,

le signe comprenant toutes les valeurs de la fonction qu’il enveloppe, depuis jusqu’à Dans le cas de il ne faut prendre que la moitié de cette fonction. La première approximation nous a donné sous cette forme

en la prenant négativement et en y changeant en on aura la valeur de qui, substituée dans l’intégrale

développée par rapport aux puissances de donne, par une série fort convergente, cette intégrale, et par conséquent la valeur de On aura ainsi, au moyen de l’équation (4), une seconde approximation de et, au moyen de l’équation (6), une seconde approximation de la pesanteur Ces approximations seront suffisantes, vu le peu de densité de la mer et son peu de profondeur, comme on le verra bientôt.

III. Considérons présentement les phénomènes de la pesanteur et de la variation des degrés à la surface des continents ou du sphéroïde terrestre. Ces phénomènes sont, en effet, les seuls de ce genre que nous puissions observer. Pour en avoir l’expression analytique, imaginons une atmosphère infiniment rare, très peu élevée, mais qui