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Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 12.djvu/75

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XV.

Les marées du soir surpassent, à Brest, celles du matin dans les solstices d’été ; elles en sont surpassées dans les solstices d’hiver. Pour déterminer la quantité de ce phénomène, j’ai ajouté, dans dix-sept syzygies vers les solstices d’été, l’excès des marées du soir sur celles du matin, le premier et le second jour après la syzygie. Le maximum de la marée tombant à peu près vers le milieu de ces deux jours d’observation, la variation journalière de la hauteur des marées est insensible dans le résultat, qui ne doit, par conséquent, renfermer que l’excès des marées du soir sur celles du matin dans les syzygies des solstices d’été. La somme de ces excès dans les jours d’observation a été de

J’ai ajouté pareillement l’excès des marées du matin sur celles du soir dans onze syzygies des solstices d’hiver. La somme de ces excès dans les jours d’observation a été de En prenant un milieu entre ces deux résultats, l’excès d’une marée du soir sur celle du matin, dans les syzygies des solstices d’été, ou d’une marée du matin sur celle du soir, dans les syzygies des solstices d’hiver, est de

Par l’article IX, cet excès est égal à

cette fonction, à Brest, est donc égale à

XVI.

Si dans la Table I on ajoute séparément les hauteurs absolues des marées des cinq solstices d’été, on aura pour leur somme. Relativement aux cinq solstices d’hiver, cette somme est plus forte que la première de L’influence de la plus grande proximité du Soleil en hiver qu’en été se manifeste donc dans ces observations.