rayons et soit fort petite. La fonction étant égale à
cette intégrale, à cause de la grandeur de son diviseur, pourrait alors ne pas devenir insensible par la petitesse de son facteurt Mais on voit que si, près du point attiré, la molécule diminue comme le carré de la distance de ce point à celle molécule, alors l’intégrale devient insensible et l’équation (1) subsiste.
Si l’on conçoit présentement un sphéroïde très peu différent d’une sphère et si l’on suppose le point attiré à sa surface et, à ce point, une sphère osculatrice du rayon fort peu différent du rayon du sphéroïde, alors désignant la somme des molécules de l’excès du sphéroïde sur la sphère, divisées par leur distance au point attiré, l’intégrale deviendra nulle, parce que les molécules de cet excès sont nulles au point de contact et, près de ce point, elles croissent comme le carré de leur distance à ce point. L’équation (1) subsiste donc pour ce point. Relalivement à la sphère, on a
en supposant donc que est relatif au sphéroïde entier, on aura, pour le point attiré situé à ce conlact,
(2) |
c’est l’équation que j’ai donnée dans le no 10 du troisième Livre de la Mécanique céleste [1].
Ici l’origine des est fixée au centre de la sphère osculatrice du rayon Si l’on désigne par le rayon du sphéroïde, étant
- ↑ Œuvres de Laplace, T. II, p. 30.