molécule, soit dans les molécules environnantes. Le calorique de la molécule étant inOninient pelit par rapport à l’ensemble du calorique de toutes les molécules environnantes, on peut n’avoir égard qu’à la force révulsive de cet ensemble. Sans chercher à expliquer comment cette force détache une partie du calorique de la molécule et la fait rayonner [1], je considère que l’action du calorique d’une molécule pour cet objet est proportionnelle à ce calorique et au calorique de la molécule je la fais ainsi proportionnelle au produit Le rayonnement de la molécule est donc proportionnel à ce produit ; en l’égalant à l’absorption du calorique, on a
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étant une constante dépendant de la nature du gaz.
exprime la quantité de calorique du gaz contenu dans le litre ; en supposant donc que soit le calorique contenu dans du gaz, et que soit le nombre de grammes ou le poids du gaz renfermé dans le litre, on pourra, dans les équations précédentes, substituer à et alors elles deviennent
On peut voir, dans la Connaisance des Temps de 1824, l’analyse qui m’a conduit à ces équations. Je l’ai étendue au mélange d’un nombre quelconque de gaz, en supposant pour une plus grande généralité que la valeur de n’est pas la même pour les divers gaz, et que l’action révulsive du calorique d’une molécule de gaz sur le calorique d’une autre molécule pouvait être modifiée par la nature même de ces molécules. Mais il me paraît naturel de la supposer indépendante de cette nature, ce qui simplifie les formules que j’ai données dans l’Ouvrage
- ↑ Les mouvements des molécules d’un gaz, produits par l’action des rayons caloriques et dont les liquides soumis à l’action de la lumière et de la chaleur offrent des exemples, ne pouvent-ils pas occasionner leur rayonnement, en faisant varier alternativement l’action révulsive du calorique des molécules qui environnent chaque molécule du gaz, sur le calorique de cette molécule ?