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Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 13.djvu/78

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Considérant présentement les observations faites vers les équinoxes, savoir celles du 16 mars, du 31 mars et du 29 août 1279, les longueurs observées des ombres donnent, pour les distances apparentes du centre du Soleil au zénith, corrigées de la réfraction et de la parallaxe,

En prenant donc pour la distance apparente de l’équateur au zénith, on a les trois déclinaisons boréales suivantes du Soleil,

ce qui donne, pour les longitudes apparentes du Soleil,

Ces longitudes, calculées par les nouvelles Tables, sont

Les erreurs des Tables sont donc

Ces erreurs sont dans les limites de celles dont les observations sont susceptibles.

Ces observations sont très propres à déterminer l’équation du centre du Soleil à leur époque ; elles donnent cette équation plus grande de qu’en 1800 et, par là, elles confirment avec évidence sa diminution successive, de même que les observations vers les solstices contu’ment la diminution successive de l’obliquité de l’écliptique.

Il nous reste à considérer les observations des solstices de Cocheouking. En calculant, par les nouvelles Tables, les longitudes du Soleil pour les instants de ces solstices, on a les résultats suivants :