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Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 14.djvu/325

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contient, de plus, la chaloiir propre de à En nommant donc la chaleur propre de d’eau à de température, on aura la chaleur de de vapeur, à de température et à la pression égale à

De là il suit qu’en désignant par le rapport de la densité du gaz hydrogène à la densité de la vapeur aqueuse, on aura

égal à

et l’on a égal à

La valeur de est inconnue. On l’a évaluée d’après l’expérience de la chaleur absorbée par de glace à pour être converti en liquiile à de température, et l’expérience que nous avons faite, M. de Lavoisier et moi, nous a donné cette chaleur égale à c’est-à-dire capable d’élever de la température de d’eau. En faisant donc la chaleur spécifique de la glace égale à conformément à l’expérience de Kirvan, et supposant les quantités de chaleur contenues dans, la glace et dans l’eau proportionnelles aux chaleurs spécifiques de ces substances, on aura

La fraction précédente, élevée au carré et multipliée par devient ainsi à peu près égale à ce serait, dans toutes ces suppositions, la valeur de la fraction

Mais cette fraction deviendrait presque insensible si était quatre ou cinq fois plus grand. Je la désignerai par en observant qu’elle diminue proportionnellement au carré de la densité divisé par la pression.