Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 2.djvu/205

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faut transporter en sens contraire, à la molécule la force dont ce centre est animé par l’action de , et l’on a vu, dans le no 23 du troisième Livre, que cela revient à retrancher de la fonction précédente celle-ci

on aura donc la valeur de dépendante de l’action de , en différenciant par rapport à et à la différence de ces deux fonctions, différence qui, par le numéro cité du troisième Livre, peut se développer dans une suite descendante par rapport aux puissances de telle qu’en la désignant par

est une fonction rationnelle et entière de et du degré assujettie à l’équation aux différences partielles

étant égal à

se compose encore de l’attraction sur la molécule de la couche aqueuse dont, le rayon intérieur étant l’unité, le rayon extérieur est et il est facile de voir que, pour la déterminer, il faut diviser chacune des molécules de la couche par sa distance à la molécule , et différentier la somme de ces quotients relativement à et . Il faut, de plus, transporter en sens contraire, à la molécule, l’action de cette couche sur le centre de gravité de la Terre ; mais il est visihle que, ce centre ne changeant point par l’attraction et par la pression des diverses parties de la Terre, cette action doit être ici négligée,

2. Considérons d’abord le cas dans lequel la Terre n’aurait point de mouvement de rotation, et où l’on aurait par conséquent  ; supposons, de plus, la Terre sphérique, et la profondeur de la mer égale à une constante et déterminons les oscillations que doit y exciter