Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 2.djvu/281

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Table II, parce que l’heure moyenne à Brest des syzygies que j’ai considérées a été de à peu près, comme dans les observations de cette Table ; la syzygie a donc suivi de l’heure de la basse mer du matin, et par conséquent elle a précédé de le milieu de l’intervalle compris entre les deux limites. En y ajoutant , on aura pour l’intervalle dont le maximum de la marée à Brest suit la syzygie. C’est la valeur que je supposerai dans la suite à cet intervalle.

25. Déterminons présentement la loi des variations des hauteurs moyennes absolues des marées et des marées totales de la Table II. Pour cela, prenons pour unité l’intervalle des deux marées consécutives du matin ou du soir vers les syzygies, et nommons la quantité dont l’instant moyen du maximum des marées suit le milieu de l’intervalle compris entre les six jours d’observation que nous avons considérés. Soit l’expression générale des hauteurs moyennes absolues des marées de la Table II, étant la distance à l’instant du maximum. Les hauteurs moyennes absolues des marées correspondantes aux jours seront

Si de la somme de la troisième et de la quatrième on retranche la somme des extrêmes, on aura pour la différence. Les résultats de la Table II donnent pour cette différence, d’où l’on tire

Si l’on représente semblablement par les marées totales de la Table II, on trouvera de la même manière

Suivant la théorie exposée dans le no 22, et par conséquent . La différence entre cette valeur et celle-ci , que