Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 2.djvu/52

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

manière ; on aura donc généralement, en comparant les fonctions semblables,

d’où l’on tire, quel que soit

(3)

Il ne s’agit donc plus, pour avoir , que de réduire sous la forme que nous venons de lui supposer ; nous donnerons dans la suite une méthode fort simple pour cet objet.

Si l’on avait la partie de relative à l’excès du sphéroïde sur la sphère dont le rayon est ou, ce qui revient au même, relative à une couche sphérique dont le rayon est et l’épaisseur serait cette valeur serait, par conséquent, proportionnelle à et il est visible que ce n’est que dans ce cas que cette proportionnalité peut avoir lieu.

12. On peut simplifier l’expression de et en faire disparaître les deux premiers termes, en prenant pour le rayon d’une sphère égale en solidité au sphéroïde, et en fixant l’origine arbitraire de au centre de gravité du sphéroïde. Pour le faire voir, nous observerons que la masse du sphéroïde, supposé homogène et d’une densité représentée par l’unité, est, par le no 8, égale à ou à étant le rayon prolongé jusqu’à la surface du sphéroïde. En substituant pour sa valeur on aura

Il ne s’agit donc que de substituer pour sa valeur et d’effectuer ensuite les intégrations. Voici pour cet objet un théorème général et fort utile dans cette analyse :