Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 2.djvu/94

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Les deux cas précédents se réduisent à un seul, lorsque le sphéroïde est homogène ; car il est indifférent pour l’équilibre qu’il soit entièrement fluide ou qu’il renferme un noyau intérieur solide. Il suffit, par le no 12, que l’on ait, à la surface extérieure,

const.

Si l’on substitue dans cette équation, au lieu de , sa valeur donnée par la formule (3) du no 11, et si l’on observe que, par le no 12, disparaît en prenant pour le rayon d’une sphère de même volume que le sphéroïde, et que est nul lorsque l’on fixe l’origine des coordonnées au centre de gravité du sphéroïde, on aura

const.

C’est l’équation de la surface du sphéroïde, en y substituant, au lieu de sa valeur à la surface, ou

ce qui donne

const.

On déterminera la constante arbitraire du premier membre de cette équation au moyen de celle-ci

const.

on aura ensuite, en comparant les fonctions semblables, c’est-à-dire assujetties à la même équation aux différences partielles,

étant plus grand que l’unité. Cçtte équation peut être mise sous la forme