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Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 5.djvu/247

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On a pris, comme ci-dessus, dans chaque syzygie, les hauteurs des marées du soir, au-dessus des basses mers du matin, du jour qui précède la syzygie, du jour de la syzygie et des quatre jours qui la suivent. En faisant une somme de ces hauteurs, on a obtenu les résultats suivants pour les syzygies apogées :

Les 34 syzygies périgées ont donné

Le nombre total de ces syzygies étant pour les réduire au même nombre, on a multiplié par les valeurs de relatives aux syzygies apogées, et par les mêmes valeurs relatives aux syzygies périgées, et l’on a trouvé, par la méthode du no 4,

pour la formule qui représente les valeurs de apogées, multipliées par et

pour la formule qui représente ces valeurs périgées et multipliées par

De là on a conclu, pour les observations apogées,

et, pour les observations périgées,

On voit ainsi la grande influence des variations de la distance de la Lune à la Terre sur les valeurs de et de Dans les observations