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MÉCANIQUE CÉLESTE.
valeur de On en conclura, comme dans le no 36 du Livre II, la distance périhélie et l’instant du passage de la comète par le périhélie. On formera la quantité
En désignant par cette quantité et par la distance périhélie, on aura
le cosinus de l’anomalie, que nous nommerons sera donné par l’équation
et l’on en conclura, par la Table du mouvement des comètes, le temps employé à parcourir l’angle En ajoutant ce temps à l’époque ou en l’en retranchant, suivant que est négatif ou positif, on aura l’instant du passage au périhélie.
Ayant ainsi à peu près la distance périhélie de la comète et l’instant de son passage au périhélie, on les corrigera par la méthode du no 37 du Livre II.
Pour faciliter l’usage de la méthode précédente, je vais présenter ici l’application que M. Bouvard en a faite à la comète que l’on observe maintenant.
On a choisi les trois observations suivantes, évaluées en mesures sexagésimales et en temps moyen à Paris, compté de minuit ;
Août 1824.
En prenant pour époque moyenne l’observation du 22 août, les