Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 7.djvu/575

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

et faisons on aura

pour l’expression de la probabilité que le nombre de parties de deux coups sera compris dans les limites

l’intégrale étant prise depuis nul. L’intervalle de ces deux limites est et le rapport de cet intervalle au nombre de parties est Ce rapport diminue sans cesse à mesure que augmente, et peut en même temps croître indéfiniment, de sorte que l’intégrale précédente approche indéfiniment de l’unité.

Le nombre total des coups est le triple du nombre des parties de trois coups, plus le double du nombre des parties de deux coups, ou le triple du nombre total des parties, moins le nombre des parties de deux coups ; il est donc

L’intégrale est donc l’expression de la probabilité que le nombre des coups sera compris dans ces limites.

Si, au lieu de connaître le nombre des parties gagnées par le joueur et le nombre total de parties, on connaît le nombre et le nombre total des coups, la même analyse pourra servir à déterminer le nombre inconnu des parties. Pour cela, désignons par le nombre total des coups ; on aura, par ce qui précède, les deux équations