année 1773, t. VII, 1776[2].
Les premières recherches que l’on a faites sur la sommation des progressions arithmétiques et sur les progressions géométriques renfermaient le germe du Calcul intégral aux différences finies à une et deux variables ; voici comment : une progression arithmétique est une suite de termes qui croissent également, et il fallait en trouver la somme d’après cette condition ; il est visible que chaque terme de la suite est la différence finie de la somme des termes précédents, à cette même somme augmentée de ce terme ; on se proposait donc de trouver cette somme d’après la nature de sa différence finie ; ainsi de quelque manière qu’on y soit parvenu, on a véritablement intégré une quantité aux différences finies. Les géomètres qui sont venus ensuite ont poussé plus loin ces recherches ; ils ont déterminé la somme des carrés et des