à volonté et vers lesquelles elles sont supposées tendre ; seront fonctions des quantités et qui déterminent la position du point cela posé, dans le cas où ce point sollicité par ces forces est en équilibre, la somme des produits de chaque force, par l’élément de la direction, est nulle, ce qui donne l’équation suivante
les différences étant prises en faisant mouvoir les droites autour de leurs origines, et en faisant varier les quantités et relatives à la position du point
Si les différentielles et n’ont aucun rapport entre elles, l’équation précédente étant vraie, quelles que soient ces différences, tiendra lieu de trois équations ; mais, s’il existait entre et une équation quelconque, si, par exemple, le point était forcé de se mouvoir sur une surface courbe, on pourrait alors éliminer de l’équation de l’équilibre une de ces différences, et cette équation ne tiendrait plus lieu que de deux autres ; elle ne tiendrait lieu que d’une seule, s’il existait deux équations entre les trois variables et par exemple, si le point était forcé de se mouvoir le long d’une ligne courbe.
Voici maintenant comment, de ce principe, on peut conclure l’équation (B) ; pour cela, supposons que la molécule placée en soit un parallélépipède infiniment petit, la pression du fluide sur ce parallélépipède, parallèlement aux est égale à la différence de pression sur les deux faces opposées, égales chacune à elle sera donc étant ici considéré comme fonction de , de et de et le temps étant regardé comme constant ; en divisant cette pression par la masse du parallélépipède, on aura pour la force accélératrice dont il est sollicité parallèlement aux en vertu de la pression du fluide ; on aura pareillement