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Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 9.djvu/148

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ayant ainsi on aura la vitesse de chaque molécule du fluide, en observant que cette vitesse dans le sens du méridien est ou et que, dans le sens du parallèle, cette vitesse est ou Si l’on intègre présentement la seconde et la troisième des équations en remarquant que et ne devant renfermer que des quantités périodiques, et ne doivent renfermer aucun terme qui soit fonction de seul, on aura

Si l’on suppose maintenant que l’astre, au lieu de se mouvoir uniformément sur le même parallèle et à la même distance du centre de la planète, change lentement de parallèle et de distance, et que sa vitesse soit un peu variable ou, ce qui revient au même, si l’on suppose que et au lieu d’être constants, sont très peu variables, de manière que leurs différences divisées par l’élément du temps soient, par exemple, de l’ordre il suffira de substituer, au lieu de ces quantités, leurs véritables valeurs variables ; l’expression de sera ainsi exacte aux quantités de l’ordre et celles de et de le seront aux quantités près de l’ordre on peut donc les employer sans craindre aucune erreur sensible ; au reste, si l’on voulait avoir les petites corrections qui résultent de la variabilité des quantités et on pourrait faire usage de la méthode que nous exposerons (art. XXI).

Si l’on compare les résultats auxquels nous venons de parvenir avec ceux que nous avons trouvés (art. XI), on verra qu’ils sont parfaite-