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Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 9.djvu/179

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lement que la supposition de ne peut y satisfaire et que, ainsi, non seulement lorsque la profondeur de la mer est constante, mais que cette équation indique nécessairement une profondeur constante et, comme dans la nature cette équation a lieu à très peu près, il paraît naturel d’en conclure que, si l’on en excepte le voisinage des côtes, la mer a partout à peu près la même profondeur. On peut même déterminer par la théorie précédente la loi des petites variations de la profondeur de la mer, en supposant, toutefois, les observations exactes. Cette détermination est fondée sur une remarque qui nous sera très utile dans la suite, et qui consiste en ce que l’on peut toujours avoir la valeur de dans le cas où le sphéroïde que recouvre la mer est un ellipsoïde de révolution. Pour cela, supposons d’abord la densité du fluide nulle, et considérons la troisième et la quatrième des équations (L) de l’article XV ; si l’on y fait ce qui a lieu à peu près pour la Terre, elles se changeront dans les deux suivantes

pour satisfaire à ces équations, soit

la seconde équation donnera

partant,

Observons présentement que, dans le cas où le sphéroïde recouvert par la mer est un ellipsoïde de révolution, on a