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différences

Considérons présentement un terme quelconque

de cette équation de condition que nous nommerons (K). sera fonction de et de mais les équations (2) et (3), qui servent à déterminer et en et étant aux différences partielles du premier ordre, il est clair qu’on peut changer dans une fonction quelconque arbitraire de et dans une fonction arbitraire de que l’on change conséquemment en et en le terme produira un de cette forme

\mathrm H

lequel doit être séparément égal à zéro, puisque les fonctions et sont arbitraires ; on aura donc et, puisque et sont indépendants l’un de l’autre, l’équation sera identique ; d’où il suit que l’équation de condition (K) doit être telle, que les coefficients de chaque terme y soient identiquement égaux à zéro. Si les intégrales des équations (4) et (5) sont possibles, mais qu’il soit impossible, par les procédés connus, d’en tirer et en fonctions de et de on aura facilement l’expression de par les quadratures des courbes.

IX.

Pour éclaircir par un exemple la méthode de l’article VII, considérons l’équation aux différences partielles

et étant constants ; cette équation est d’autant plus