Page:Laporte - Émile Zola, 1894.djvu/250

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Il ne faut pas montrer de fatalisme,
De bons conseils, on n’est jamais à jeun,
À l’Institut par ce temps d’anarchisme ;
Il ne fallait pas y fourrer Dangin !!!
La joie de vivre,
Dit plus d’un livre,
N’égale pas celle d’être Immortel ;
C’est ma toquade,
Et sans bravade,
Zola vaut bien Monsieur Tel ou Tel.

J’enrichirai votre Dictionnaire
De mots choisis…, j’en suis préoccupé.
Vous jugerez tous de mon savoir-faire,
Quand viendra la lettre qui suit le P.
Je suis linguiste,
Je suis puriste,
Comme Boileau, j’appelle un chat… un chat…
Perde à sa rime,
Un mot sublime,
Que notre Hugo dans son œuvre plaça.

Après Messieurs Brunetière et Lavisse,
De me nommer, prenez votre parti !
C’est à mon tour à rentrer dans la lice,
À l’Institut je serai bien loti.
Et si j’arrive
Sur votre rive,
Je me dirai : « Bonheur inattendu !
J’y suis, j’y reste. »
Et je l’atteste
Je saurai rattraper le temps perdu.

Pardonnez-moi si je vous importune,
Je ne dis pas : « Haro sur le baudet ! »
Car envers vous, je n’ai pas de rancune,
Je ne veux pas agir comme Daudet…
L’enfant terrible
Vous prit pour cible ;