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Des flancs de l’orme où niche un rossignol,
Voyez sortir la guêpe et la couleuvre.
Moi, dans mon âme ouverte à ce soleil,
Je sens germer des fleurs inaperçues ;
Les flots captifs ont trouvé leurs issues,
Et tout frémit dans un vague réveil.
Dernier printemps, j’obéis à tes charmes !
Viens de ma sève épuiser le trésor ;
Fais-en jaillir ce qui me reste encor…
Des souvenirs, des soucis et des larmes.
IV
L’ÂME DU POÈTE
I
Beau lac, j’ai vu de ce bois sombre,
Tes flots s’embraser au soleil ;
Ils brillaient de couleurs sans nombre,
De bleu, d’orangé, de vermeil.
Mais cet azur, ces roses vives,
Cet or qui serpente là-bas,
Ces rayons qui baignent tes rives,
Ô lac, ne t’appartiennent pas !