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LE LIVRE D’UN PÈRE.


Et je roule, amer et sombre,
         Dans cette ombre,
Des rêves désespérés…
Voilà qu’on frappe à ma porte,
         Je m’emporte…
Mais c’est vous, amis !… entrez.

C’est vous, enfants ! c’est la joie !
         Dieu m’envoie
Un message et le réveil.
Dans vos yeux souriant d’aise
         Que je baise,
Vous m’apportez le soleil.

Mon cœur serré se délie,
         Et j’oublie
Que je songeais à mourir ;
Et je veux encor vous suivre,
         Je veux vivre,
Vivre pour vous et souffrir !


Mars 1875.