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LE LIVRE D’UN PÈRE.


Je vous ai gâtés, j’en ai peur ;
Mais je n’en suis pas responsable,
Et je dirai, si l’on m’accable :
J’ai trop écouté ce trompeur,
Mon ami Stahl ! le vrai coupable.

Son mauvais exemple a fait loi ;
Mais il sait tout ce que j’en pense.
Il a trop prêché l’indulgence ;
Il m’a rendu bon malgré moi,
Ce cher enjôleur de l’enfance.

Donc, travaillez et soyez doux,
Sinon… Je prendrai du courage !
Stahl même à vous punir s’engage,
Stahl n’écrira plus rien pour vous…
Qu’on se le dise, et qu’on soit sage !


1879.