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XXXII

DANS LE DOUTE



À MON PERE





Toi que j’ai dans mon cœur pour guide et pour exemple,
Toi dont l’auguste image est là, devant mes yeux,
Donnant à ce réduit la majesté d’un temple,
Où j’offre pour encens mon travail aux aïeux,

Ô mon père ! je viens, dans une heure suprême,
T’emprunter ta raison, ta sereine vertu ;
Prier ton vieil honneur de décider lui-même.
Entre ces deux devoirs, parle, que ferais-tu ?

Réponds sans condescendre à mon faible courage ;
J’ai tes moindres conseils pour inflexible loi,