Page:Laprade - Les Symphonies - Idylles héroïques, Lévy, 1862.djvu/190

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Des flancs de l’orme où niche un rossignol,
Voyez sortir la guêpe et la couleuvre.

Moi, dans mon âme ouverte à ce soleil,
Je sens germer des fleurs inaperçues ;
Les flots captifs ont trouvé leurs issues,
Et tout frémit dans un vague réveil.

Dernier printemps, j’obéis à tes charmes !
Viens de ma sève épuiser le trésor ;
Fais-en jaillir ce qui me reste encor…
Des souvenirs, des soucis et des larmes.