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Page:Laprade - Les Symphonies - Idylles héroïques, Lévy, 1862.djvu/231

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irrité.

Je sais bien qu’à leur souffle il est aisé d’éteindre
Et ma flamme et ces vains discours ;
Mais, ô volcans ! ô flots ! qui les forcez à craindre,
Sur eux vous gronderez toujours.

Portez, fléaux vengeurs, dans vos feux, dans votre onde,
Portez, à ce siècle odieux,
La menace qui sort des entrailles d’un monde
D’où l’homme osa chasser les dieux.


RANZ DES VACHES


Voici les beaux jours, alerte !
L’herbe est verte,
La montagne nous attend ;
Les troupeaux couvrent les routes ;
Venez toutes,
Mes vaches que j’aime tant !

Par vos noms je vous appelle ;
La plus belle,
Fauve et blanche au brun naseau,
Tend son cou pour que j’y mette
Sa clochette ;
C’est la reine du troupeau.

Elle marche la première,
Et derrière,