Page:Laprade - Les Symphonies - Idylles héroïques, Lévy, 1862.djvu/147

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De ses grottes d’azur le glacier fait pleuvoir
L’eau mère du grand fleuve.

Telle est la froide cime : une vive lueur
Sur sa neige étincelle,
Et la fertilité coule avec sa sueur
Dès que son front ruisselle.

O mon cœur ! pour qu’en toi le sommet nourricier
Garde sa sève austère,
Sois donc ainsi ! pareil aux neiges du glacier
Plus qu’aux feux du cratère.