Page:Laprade - Les Symphonies - Idylles héroïques, Lévy, 1862.djvu/244

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Dans le feu natal
A trouvé des ailes.

Le fondeur pieux,
Qui fit pour les deux
La cloche aumônière,
Au bronze écumant
Mêla saintement
L’or de sa prière.

Et l’oiseau d’airain,
Cher au pèlerin
Qui sur lui se règle,
S’est venu percher
Au bout du clocher,
Plus haut qu’un nid d’aigle.

Or, toutes les fois
Qu’on entend sa voix
Tinter à l’oreille,
La nuit ou le jour,
C’est l’ardent amour
Qui frappe et l’éveille.

Il dit : qu’au désert
Un cœur reste ouvert,
Un toit qui protège ;
Qu’en des lampes d’or