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Page:Laprade - Les Voix du silence, 1865.djvu/156

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Illuminait son front candide et souriant.
On eût dit ces créneaux doués de la parole.
De ce nid de colombe un chant léger s’envole,
Un appel, une voix qui convie ; et le preux
Montait d’un pas réglé sur ces rythmes heureux.


CHŒUR.


Toi qui veux prendre à toute chose
Ce que la main n’y peut saisir ;
Qui rêves l’éternelle rose,
Des amours où l’on se repose,
Un bonheur exempt de désir ;

Toi qui poursuis la beauté pure,
Le lis que nul doigt n’a terni ;
Toi qui veux aimer sans mesure.