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Page:Laprade - Les Voix du silence, 1865.djvu/160

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Tu sais qu’elles sont envolées
Avec les brumes du matin :

L’une ardente et qui t’a fait boire
Dans sa rose un acre poison,
Et la folle aux ailes de moire,
Et la sombre à l’écharpe noire
Qui t’endormait sur le gazon.

Renonce à leurs molles caresses ;
À l’ombre des bois chevelus
Ne rêve plus d’autres ivresses ;
Ces terribles enchanteresses
Tu ne les rencontreras plus.

Ma tour en cache une plus belle ;
Viens ! subis son charme vainqueur,
En vain tu lui serais rebelle,